Lili Boniche né en 1921 à Alger et décédé le mars 2008 en musique à Paris est un célèbre chanteur juif d'Algérie de musique arabo-andalouse. Son répertoire comprend des styles variés comme le chaâbi, rumbas algéroises très populaires .
Ses parents sont originaires d'Akbou en Kabylie. Son père, mélomane et musicien convaincu a encouragé les dispositions musicales de son fils en l'envoyant comme élève dès son plus jeune âge chez le maître Saoud l’Oranais, maître de la musique classique arabo-andalouse. Il fréquente ensuite des écoles de musique réputées comme Moutribia et al-Moussilia.
À 15 ans, le directeur de Radio-Alger, lui confie l'animation d'une émission consacrée au répertoire hawzi
Lili Boniche est un innovateur dans le sens où il modernise radicalement son style pour satisfaire un public en quête de modernités. Il se produit dans une multitude de cabarets orientaux où le style oriental se mêle allègrement aux rythmes occidentaux, au jazz et aux musiques afro-latines en vogue.
Une chanson de Lili Boniche "Ana el warka" fut utilisée pendant près de huit ans pour le générique de l'émission culturelle de France 2, "Des mots de minuit".
Lili Boniche est un innovateur dans le sens où il modernise radicalement son style pour satisfaire un public en quête de modernités. Il se produit dans une multitude de cabarets orientaux où le style oriental se mêle allègrement aux rythmes occidentaux, au jazz et aux musiques afro-latines en vogue.
Une chanson de Lili Boniche "Ana el warka" fut utilisée pendant près de huit ans pour le générique de l'émission culturelle de France 2, "Des mots de minuit".
“ Musicien et chanteur algérien. Élie, dit Lili, Boniche, est né dans la casbah d'Alger et appartient à la communauté juive. Durant les années 1930, il s'initie auprès du maître Saoud l'Oranais à la pratique du oud et découvre les richesses de la musique arabo-andalouse. Il peut bientôt se produire en public. Loin de reprendre à la lettre le répertoire classique, il va au contraire inventer un style qui lui est propre et qui marie avec science et humour rumbas, paso-doble, tangos aux rythmes traditionnels ainsi qu'à la variété française, italienne et égyptienne. Il développe aussi un type de chansons écrites en « françarabe », créé à Beyrouth et au Caire en 1910, et troque le oud pour la guitare. Parmi ses titres les plus fameux, mentionnons Alger Alger, Pedro le toreador, Alleche tu ne m'aimes pas, Ana el owerka. Sa grande popularité – qu'il partage alors notamment avec Blond-Blond, Line Monty et Reinette l'Oranaise – lui permet de faire des tournées dans tout le Maghreb. Après la Seconde Guerre mondiale, il monte à Paris, se produit au Soleil d'Algérie mais se marie bientôt, abandonne provisoirement la musique et retourne vivre en Algérie. Lorsque l'indépendance est proclamée, il quitte définitivement son pays natal et revient à Paris. Redécouvert en 1990, il donne alors à nouveau des concerts, dont certains ont fait l'objet live, et publie en 2003 un disque avec Matthieu Chedid.” (Universalis)
Lili Boniche - “ Ana El Owerka “
Lili Boniche avait initié un genre populaire à part, mélangeant rumba, paso doble, tango, mambo et musique arabo-andalouse, et écrivant des chansons en "francarabe". Il avait notamment repris la chanson "Bambino" de Dalida.
Le chanteur Lili Boniche, figure de la musique judéo-arabe et vedette de la chanson populaire algéroise dans les années 30 et 40, est décédé le 6 mars à Paris à l'âge de 85 ans, a-t-on appris mercredi 20 mars dans son entourage familial. Son épouse est décédée quelques jours après lui.
Après plusieurs années passées loin du milieu artistique professionnel, le "crooner de la Casbah" avait été redécouvert par les jeunes générations dans les années 90, sur scène comme sur disque.
Lili Boniche avait publié en 1999 l'album "Alger, Alger", produit par l'Américain Bill Laswell, puis, en 2003, "Oeuvres récentes", avec la collaboration du chanteur -M- et du batteur Manu Katché.
Certaines de ses chansons avaient été utilisées dans des films comme "Le grand pardon", "La vérité si je mens" ou "Mémoires d'immigrés".
Lili Boniche était né en 1922 à Alger, dans une famille juive. Dès l'âge de 10 ans, il avait été l'élève de Saoud l'Oranais, maître du hawzi, dérivé populaire de la musique classique arabo-andalouse.
Virtuose, il s'était vu confier une émission hebdomadaire sur Radio Alger. Décidé à moderniser son style, Lili Boniche avait initié un genre populaire à part, mélangeant rumba, paso doble, tango, mambo et musique arabo-andalouse, et écrivant des chansons en "francarabe". Il avait notamment repris la chanson "Bambino" de Dalida.
Il a ensuite délaissé la musique pour épouser une comtesse et avait pris la direction de quatre cinémas à Alger. Après l'indépendance de l'Algérie en 1962, il était parti pour la France et s'était reconverti dans les affaires (la restauration ou la vente de matériel de bureau).
Bien qu'il n'ait jamais abandonné le chant, le luth et la guitare, Lili Boniche ne se produisait alors plus que dans les fêtes et les mariages, avant de retrouver la scène et les studios au tournant des années 80 et 90.
Lili Boniche apparaissait dans le récent documentaire "Alger Oran Paris, les années music-hall", aux côtés d'autres artistes emblématiques de l'Algérie des années 50, comme son ami Maurice El Medioni ou Reinette L'Oranaise.
Le chanteur Lili Boniche, figure de la musique judéo-arabe et vedette de la chanson populaire algéroise dans les années 30 et 40, est décédé le 6 mars à Paris à l'âge de 85 ans, a-t-on appris mercredi 20 mars dans son entourage familial. Son épouse est décédée quelques jours après lui.
Après plusieurs années passées loin du milieu artistique professionnel, le "crooner de la Casbah" avait été redécouvert par les jeunes générations dans les années 90, sur scène comme sur disque.
Lili Boniche avait publié en 1999 l'album "Alger, Alger", produit par l'Américain Bill Laswell, puis, en 2003, "Oeuvres récentes", avec la collaboration du chanteur -M- et du batteur Manu Katché.
Certaines de ses chansons avaient été utilisées dans des films comme "Le grand pardon", "La vérité si je mens" ou "Mémoires d'immigrés".
Lili Boniche était né en 1922 à Alger, dans une famille juive. Dès l'âge de 10 ans, il avait été l'élève de Saoud l'Oranais, maître du hawzi, dérivé populaire de la musique classique arabo-andalouse.
Virtuose, il s'était vu confier une émission hebdomadaire sur Radio Alger. Décidé à moderniser son style, Lili Boniche avait initié un genre populaire à part, mélangeant rumba, paso doble, tango, mambo et musique arabo-andalouse, et écrivant des chansons en "francarabe". Il avait notamment repris la chanson "Bambino" de Dalida.
Il a ensuite délaissé la musique pour épouser une comtesse et avait pris la direction de quatre cinémas à Alger. Après l'indépendance de l'Algérie en 1962, il était parti pour la France et s'était reconverti dans les affaires (la restauration ou la vente de matériel de bureau).
Bien qu'il n'ait jamais abandonné le chant, le luth et la guitare, Lili Boniche ne se produisait alors plus que dans les fêtes et les mariages, avant de retrouver la scène et les studios au tournant des années 80 et 90.
Lili Boniche apparaissait dans le récent documentaire "Alger Oran Paris, les années music-hall", aux côtés d'autres artistes emblématiques de l'Algérie des années 50, comme son ami Maurice El Medioni ou Reinette L'Oranaise.